Sur le Monte CORONA...DO ...on enlève le masque et on évite les crottes de chien..
Sortir loin de la grande ville qui mange la ville.....A vol d'oiseau 3 km du nid familial avec la sensation d'être loin de tout et cerné de tours héritées des années de boom immobilier. du post-franquisme....!.Le résultat est hélas à la Hauteur dans un quartier dénommé La Palmilla défavorisé et réputé mal famé. Tout au long du chemin tourmenté et cra-cra à son entame l'horizon est clair sur les pics environnants. On a quand même retrouvé quelques cartouches de cerveza et pire encore à flanc de rocher....en des lieux oú poubelle ne rime pas normalement randonnée pédestre...mais il faut se faire une raison, la bataille n'est pas gagnée !!
Village perdu dans les rochers et que nous nous gardons bien d'envahir écoeurés par l'amoncellement ordurier à l'entrée..
La ville est moyennement belle avec une vue sur les toits mais heureusement la Méditerranée brille au loin derrière la cathédrale amputée et rayonnante au milieu du béton.
Tout au sommet, une croix de géant pour couronner nos efforts. la descente n'est pas des plus aisées car les pierres roulent dans les sentiers et les chaussures de Lydia sont neuves et je ne dis rien des mouches qui l'ont fait râler jusqu'au bout ou presque...
les effets pervers du soleil...:-)
Le quartier de La Palmilla est coloré et sent le magrheb à plein nez. Défavorisé. réputé mal famé il est pourtant agréable de s'y perdre au milieu d'un habitat pour le moins saccagé, délabré et triste.. C'est lá que nous trouvons notre morceau d'agneau propre à enrichir le coucous dominical promis.. En attendant de retrouver, peut-être !! notre voiture, une terrasse plus marocaine qu'espagnole par sa clientèle nous tend ses tables moyennement propres ! Un thé à la menthe et un café au lait nous réchauffent autant que le soleil pourtant généreux...le prix très sage ne nous fait pas regretter le bord de mer où les touristes peu nombreux s'affichent....La Palmilla n'est pas mentionnée sur les guides touristiques...
Ce dimanche, le couscous est sur la table... la preuve est faite que les promesses n'engagent pas que ceux qui les écoutent... Félicitations à Lydia aux fourneaux pendant que j'herborisais sur les hauteurs de Pedregalejo....mais c'est une autre histoire...A suivre.